Des scientifiques ont récemment démontré le lien indubitable qui existe entre l’odorat et la mémoire. Basées à Marseille et Montpellier1, quatre équipes de recherche ont réalisé une étude pré-clinique sur les effets d’une transplantation de cellules nasales dans le cerveau ou le liquide céphalo-rachidien de souris amnésiques.
Un mois après la greffe, des contrôles ont été menés pour démontrer que les souris greffées étaient à nouveau capable d’apprendre et mémoriser grâce à une odeur.
Cellules d’origine nasales
Selon les chercheurs, de nombreux avantages existent lors de l’utilisation des cellules d’origine nasales. Elles sont facilement prélevées et cultivées. L’accès immédiat aux cellules est possible. Les rejets immunitaires sont éliminés vu que chacun peut être son propre donneur.
Pour aller plus loin
Il se pourrait que cette étude s’allonge pour des essais cliniques en se basant sur l’autogreffe de cellules d’origine nasales chez des patients souffrant d’une amnésie post-traumatique ou post-ischémique (arrêt de la circulation sanguine dans une zone du cerveau).
