De récentes études démontrent l’implication des mutations de l’hippocampe dans le vieillissement du cerveau. Ainsi, les chercheurs espèrent se fonder sur ces études pour développer une meilleure compréhension par rapport au développement des symptômes d’Alzheimer.
Réduction de la taille de l’hippocampe
Selon Christophe Tzourio, scientifique à l’Université de Bordeaux, les patients souffrant d’Alzheimer démontrent une réduction significative de la taille de l’hippocampe (un organe présent dans le cerveau). Les études ont été effectuées sur 9232 personnes ayant entre 56 et 84 ans.
Les recherches dévoilent que les dix-huit mutations et la diminution de l’hippocampe modifiaient plusieurs fonctions du cerveau, aggravant ainsi la maladie. Les chercheurs indiquent aussi que les facteurs génétiques influencent considérablement les risques de développer la maladie d’Alzheimer.
Pour rappel, ce trouble neuro-dégénératif se manifeste principalement par une perte irréversible de la mémoire. Les patients requièrent généralement une assistance pour se laver, manger, voire même pour s’habiller.
Les experts précisent que les mutations de l’hippocampe sont également relatives au diabète et à la mort cellulaire.
