L’annonce du diagnostic, d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, est une obligation médico-légale. Le patient peut alors s’attendre à une prise en charge rapide, ce qui est forcément une meilleure chose.
Préparer le terrain
Avant d’annoncer la pathologie au patient, le médecin doit évaluer si la personne atteinte est prêt à l’entendre et aussi accepter ce fait. Au préalable, lors de la première consultation, il peut aborder la possibilité d’une telle affection et encourager le malade à exprimer ses craintes.
Dans certains cas, le patient a besoin de temps. Le médecin viendra donc graduellement de l’avant avec le diagnostic. Par exemple, dans un premier temps, il peut lui dire qu’il souffre d’une maladie neurologique, soit une maladie de la mémoire. Le patient est orienté vers un centre neurologique et la prochaine visite médicale est prévue trois mois après. Le patient parviendra de la sorte à gagner en maturité, par rapport à sa maladie et il gérera ainsi mieux les choses à l’annonce du mot « Alzheimer ».
Des traitements pour prolonger sa vie
Avec l’accord du patient, le médecin informe aussi sa famille. Le malade et ses proches doivent surtout comprendre que le fait de souffrir de la maladie d’Alzheimer ne signifie pas que la vie du patient va être chamboulée soudainement. Les proches ont tendance à croire que la victime ne tiendra pas l’année entière. Il importe de savoir que l’Alzheimer est une maladie dont l’évolution est lente et des traitements ont été mis au point pour prolonger l’espérance de vie du patient.
L’essentiel après l’annonce du diagnostic est de rassurer le patient et de lui fournir des informations utiles et pratiques qui lui permettront de mieux vivre sa maladie au quotidien.
