Selon un communiqué de la Commission de transparence de la HAS, le 27 octobre dernier, les médicaments Alzheimer sont définitivement considérés comme étant peu efficaces. Récemment, la HAS avait lancé une réévaluation des médicaments Alzheimer, notamment Ebixa, Aricept, Reminyl et Exelon. Devant cette efficacité jugée mineure, les experts exigent des médecins une prescription plus stricte. Mais les associations Alzheimer disent craindre, par cette annonce, un déremboursement de l’assurance maladie. Les médicaments réévalués au bout de 6 mois de prescription On compte en France, plus de 800000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Alors que le taux de malades ne cesse de s’accroître, les moyens de traitement semblent en baisse. La HAS se dit consciente de la détresse des malades et des familles, mais encourage à ne pas se limiter aux prescriptions médicamenteuses, car il existe d’autres alternatives. La HAS prévoit, dans ce sens, d’actualiser les recommandations sur le traitement global Lire la suite…
Lancé en 2008, le plan Alzheimer est composé de 44 mesures concrètes visant à informer sur la maladie, améliorer la recherche et faciliter la vie du malade et de son aidant au quotidien. Si le budget alloué pour le plan Alzheimer est de 1,6 milliard d’euros au total, seul 300 millions d’euros ont été dépensés à ce jour. Selon certains dires, les malades Alzheimer placés en institutions spécialisées seraient les victimes d’oubli de l’État. Plan Alzheimer, un plan encore incomplet Comme l’Alzheimer pousse à un trouble de la mémoire et, sur le long terme, à une perte d’autonomie, la prise en charge par les professionnels des structures de soins reste indispensable. On estime aujourd’hui à 30% les malades qui doivent être placés en institution spécialisée, d’où l’importance du financement des aides médicaux-sociaux. Même si le plan prévoit ses mesures de financement, les progrès se font lentement. Un autre manquement pourrait Lire la suite…
Les scientifiques ne baissent pas les bras dans leurs recherches concernant la maladie d’Alzheimer. Si une forte dose de peptide anyloïde dans le cerveau ß est l’un des facteurs de cause de cette pathologie, déclenchant des réactions neuro-inflammatoires, les chercheurs français ont démontré qu’il y avait des facteurs génétiques pouvant étroitement influer la qualité de la réponse immunitaire du vaccin candidat. La Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer a été marquée par la mobilisation des chercheurs à revenir sur les pistes de recherches, notamment le vaccin et la prise de médicaments précoce. Des résultats qui donnent espoir En dépit de l’apparition de méningo-encéphalites supposément dues aux lymphocytes T chez près de 6% des patients ayant été vaccinés, les résultats obtenus étaient prometteurs. Les recherches de Pierre Aucouturier et de son équipe Inserm de l’ Hôpital Saint Antoine ont porté sur les mécanismes provoquant cette inflammation neuronale. Il est fort probable Lire la suite…
Le rapport de la HAS Selon la Haute autorité de santé (HAS), il faudrait revoir la notion de SMR (service médical rendu) de quatre médicaments : Exelon, Aircept, Reminyl et Ebixa. Un bilan soumis en 2009 par la HAS avait qualifié l’usage de ces médicaments de « largement empirique » et s’était attardé sur l’absence d’efficacité de ces molécules et de leurs effets indésirables. Celles-ci ne traitent pas la maladie d’Alzheimer, leur action est restreinte et elles n’ont d’effet que sur quelques personnes. Les effets secondaires rapportés sont dits « fréquents » : crampes au niveau des muscles, hallucinations, agressivité, entre autres. Enfin, la durée de prise de ces médicaments est indéfinie. Des mesures préventives Remettre en cause l’efficacité de ces traitements est loin d’être suffisant. Il faut aussi tenir compte des facteurs environnementaux dans l’apparition de ces pathologies. Pour éviter que la maladie d’Alzheimer ne suive son cours, il Lire la suite…
