L’Association France Alzheimer Gascogne a mis en place un programme de formation gratuite destiné aux « aidant familiaux » dans le cadre de la maladie d’Alzheimer. Le but de cette initiative est d’aider et soutenir les familles des malades qui s’isolent trop souvent. Denis Broqua, l’une des deux bénévoles qui sera en partie responsable des sessions de cette formation, interviendra pour partager avec les familles son expérience et connaissances de l’accompagnement des malades. Il y aura aussi la présence d’un psychologue durant les sessions. Adopter la bonne attitude Les familles assisteront à plusieurs sessions de demi-journées, au cours desquelles elles apprendront quelles sont les attitudes à adopter. Par exemple, certains mouvements, comportements et gestes pouvant être perçus comme une agression par le malade, éviter de parler dans son dos et agir dans le calme. À savoir que les formations seront décentralisées dans certaines régions pour permettre à un plus grand nombre de Lire la suite…
Mardi, Aix-en –Provence : Dans le cadre de la toute première « université d’été Alzheimer », la « charte Alzheimer » vient d’être soumise. C’est Clémentine Célarié, la présidente du Comité d’honneur, qui a exposé ce document, intitulé « Choisir et décider ensemble ». À qui s’adresse cette charte ? Le directeur de l’Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer (Erema), le professeur Emmanuel Hirch, indique que la « charte Alzheimer » s’adresse spécifiquement aux personnes qui prennent soin des malades et se tiennent quotidiennement à leurs côtés. Étant un texte de référence avançant des principes, la « charte Alzheimer » est un document qui s’avère surtout nécessaire lorsque des soins sont prodigués au malade, que ce soit chez lui ou dans un établissement. Coup d’œil sur les 10 principes 1. Il faut s’en tenir au choix du malade. 2. Le malade doit être respecté. 3. Ses biens ainsi que ses choix matériels doivent être gardés. 4. Les Lire la suite…
Pour soulager les malades et leur famille, l’accueil de jour est un centre permettant à ces derniers de venir se ressourcer, participer à des activités pour stimuler la mémoire et ceci le temps d’une journée. C’est notamment ce que propose Henri Dubourg, directeur d’un petit centre d’accueil de jour à Mons-en-Baroeul. De 9 heures à 16 h30, les malades reçoivent un accueil spécialisé. Mr Dubourg note toutefois un manque d’intérêt à intégrer le malade d’Alzheimer dans un centre d’accueil de jour, qui a pour seul but de soulager les familles et le patient. Par culpabilité ou méfiance, ils sont nombreux à ne pas profiter d’une journée relaxante. Nombreux aussi sont les aidants familiaux stressés par la maladie de leur proche. Sans le réaliser, il communique ce stress au malade, ce qui augmente les chances d’aggraver la maladie Maurice Wedlarski, directeur du centre communal d’action sociale de Villeneuve rassure que placer un Lire la suite…